CinéClub
Programme ... en un coup d'œil
J’ai toujours rêvé d’être un gangster – Mardi 10.09.24 – 16h10
In the Mood for Love – Jeudi 03.10.24 – 16h10
Perfect Blue – Mardi 12.11.24 – 16h30
Delicatessen – Jeudi 12.12.24 – 16h10
Vals im Bashir – Mardi 14.01.25 – 16h30
Get Out – Jeudi 13.02.25 – 16h10
Séance des élèves – Mardi 18.03.25 – 16h10
De toutes les couleurs Présentation de la saison 2024-2025
Présentation saison De toutes les couleurs
Pour sa saison 2024-2025, le cinéclub Fenêtres sur cour à l’honneur de vous présenter sa nouvelle gamme de couleurs, spécialement sélectionnée pour vous offrir l’opportunité de satisfaire vos rétines et peindre vos paysages intérieurs au gré de vos envies du moment.
Le J’ai toujours rêvé d’être un gangster est un noir blanc de temps révolu. Il tire légèrement sur l’obsolète et se révèle tout particulièrement dans un écrin 4:3. Granuleux, dense, à la fois ultramoderne et délicieusement dépassé.
Le In the Mood for Love est un rouge d’enfièvrement, de circulation sanguine, de battement. Toutes ses nuances y chatoient, comme pour dire l’amour en une seule couleur, totale: coquelicot, corail, carmin, bordeaux, amarante, vermillon. Un drapé tombé.
Le Perfect Blue est un bleu mensonger, qui dissimule du rouge sang dans ses pigments trompeurs. Gare aux ciels trop azurs dont il éclabousse les horizons : ce bleu est synthétique, il a quelque chose qui cloche – des bleus à l’âme.
Le Delicatessen a la tonalité macabre et délicate des feuilles mortes, des ors passés. Un teint de monde dévasté, d’impossible sépia, d’automne de l’humanité. Son aspect décati ne l’empêche pas cependant d’arborer, de-ci de-là, de drôles de moirures rieuses.
Le Vals im Bashir est combat de jaune et de bleu, une danse de couleurs aux pouvoirs synesthésiques. Bleu de mémoire, jaune de souffrance, ou peut-être est-ce l’inverse, ou autre chose mais dans tous les cas : chromographie d’émotions vives.
Le Get out rassemble toutes les couleurs et dénonce dans ses nuances métalliques, nocturnes, hallucinées, ponctuées de gerbes écarlates, la violence d’un cauchemar blanc. La plus politique des couleurs de notre nuancier.